mercredi 30 avril 2008

Quelle destination pour Pjanic ?

Pisté par les plus grosses formations européennes, Miralem Pjanic devrait rester en France la saison prochaine. Mais l’identité de l’heureux élu reste à déterminer. La bataille s’annonce rude pour l’une des dernières pépites de la Ligue 1.



Le milieu offensif messin Miralem Pjanic est sous contrat jusqu’en 2010. Mais son départ l’été prochain ne fait désormais plus aucun doute. Il ne reste plus qu’à connaître sa future destination et le montant de l’opération. Mais dans les deux cas, les dirigeants lorrains devraient avoir l’embarras du choix. De son côté, le joueur a déjà fait part de sa préférence pour une nouvelle aventure au sein du championnat de France. Ainsi, l’Olympique de Marseille, via José Anigo, se serait positionné auprès de l’entourage du joueur. Il faut dire que le directeur sportif phocéen est un ancien coéquipier de l’Allemand Karl Heinz Foster, aujourd’hui agent de Miralem Pjanic.

Mais la concurrence, et notamment celle de l’Olympique Lyonnais, s’annonce rude sur ce dossier. Les sextuples champions de France seraient fortement intéressés par le jeune Messin. Le président rhodanien Jean-Michel Aulas pourrait prochainement rencontrer son homologue messin Carlo Molinari pour évoquer le sujet. Lens, Bordeaux, Nancy, Saint-Étienne (qui s’est récemment positionné) et Paris seraient également de la partie mais avec une bonne longueur de retard.

La préférence de Miralem Pjanic, tout juste dix-huit ans, irait donc vers une nouvelle expérience en France. Mais les sirènes étrangères se feraient également pressantes. Les plus grosses formations européennes (Arsenal, Manchester United, Chelsea, Inter Milan, Milan AC, FC Barcelone, Valence) se sont déplacées pour suivre le jeune Messin depuis le début de la saison mais, en dehors de la piste catalane, Miralem Pjanic aurait surtout la cote auprès de formations du standing de Naples, Schalke 04, Wolfsburg (Félix Magath est un fan de la première heure), la Fiorentina (qui l’a supervisé face à l’Olympique de Marseille) et Fenerbahçe. Des clubs qui n’auront aucune difficulté à s’aligner sur les exigences financières des dirigeants messins mais cela ne pourrait pas suffire à convaincre le joueur. Une fois n’est pas coutume, les équipes françaises semblent avoir les cartes en main pour retenir pendant encore quelques mois encore l’un des prodiges du championnat de France. A elles de jouer.